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A review by lessidisa
Le Soleil des Scorta by Laurent Gaudé
4.25
Tu as une dette désormais. Une dette envers ceux de ton nom. Un jour, dans vingt ans peut-être, tu t’acquitteras de cette dette. En aidant un des nôtres. C’est pour cela que je t’ai sauvé, Elia. Parce que nous aurons besoin de toi quand tu seras devenu quelqu’un de meilleur - comme nous avons besoin de chacun de nos fils.
Splendide lecture cela dit je ne pense pas que je m’en souviendrai. Saga familiale italienne. La météo est absolument somptueuse avec un soleil et une chaleur de plomb ; La famille des Scorta et les villageois sont des gens très durs. J’ai adoré quand les curés successifs se mettent à insulter les villageois. Je n’avais jamais vu ça.
En temps ordinaire, le village ignorait Carmela, Domenico et Giuseppe. Ce n’étaient que trois crève-la-faim, fils de brigand. Mais dès qu’on voulait toucher à un de leurs cheveux, ou attenter à la mémoire de Rocco le Sauvage, une sorte d’élan maternel courait dans tout le village et on les défendait comme une louve défend sa portée. “Les Scorta sont des vauriens, mais ils sont des nôtres”.
Et lorsque les temps se feront durs, lorsque je pleurerai sur mon sort, lorsque j’insulterai la vie qui est une chienne, je me souviendrai de ces instants, de vos visages illuminés par la joie et je me dirai : N’insulte pas la vie, ne maudis pas le sort, souviens-toi d’Elia et de Maria qui furent heureux, un jour au moins, dans leur vie, et ce jour tu étais à leurs côtés.
Splendide lecture cela dit je ne pense pas que je m’en souviendrai. Saga familiale italienne. La météo est absolument somptueuse avec un soleil et une chaleur de plomb ; La famille des Scorta et les villageois sont des gens très durs. J’ai adoré quand les curés successifs se mettent à insulter les villageois. Je n’avais jamais vu ça.
En temps ordinaire, le village ignorait Carmela, Domenico et Giuseppe. Ce n’étaient que trois crève-la-faim, fils de brigand. Mais dès qu’on voulait toucher à un de leurs cheveux, ou attenter à la mémoire de Rocco le Sauvage, une sorte d’élan maternel courait dans tout le village et on les défendait comme une louve défend sa portée. “Les Scorta sont des vauriens, mais ils sont des nôtres”.
Et lorsque les temps se feront durs, lorsque je pleurerai sur mon sort, lorsque j’insulterai la vie qui est une chienne, je me souviendrai de ces instants, de vos visages illuminés par la joie et je me dirai : N’insulte pas la vie, ne maudis pas le sort, souviens-toi d’Elia et de Maria qui furent heureux, un jour au moins, dans leur vie, et ce jour tu étais à leurs côtés.