A review by leonora
Le Roi de fer by Maurice Druon

slow-paced

4.0

Avant de commencer ma critique du livre <i>Le roi de fer</i>, je veux m'excuser pour l'état de mon français. Même si je travaille en français, je sais bien que mon français écrit est, au mieux, utilitaire et, au pire, simplistique. Cela dit, comme j'ai lu ce livre en français, il me semble que je devrait écrire ma critique en français, alors je vais faire de mon mieux. (La critique va être très courte.)

J'ai bien aimé <i>Le roi de fer</i>. C'est une tôme assez mince, mais elle cache tant d'intrigue. À première vue, le récit semble assez simple. Avant le début du livre, le roi de la France, Philippe le Bel (dit le roi de fer, pour son caractère inflexible) a détruit l'ordre des Templiers pour pouvoir saisir leurs richesses. Quand leur grand-maître, Jacques de Molay, est mit à mort pour des crimes inventés, il utilise ses derniers mots, en brûlant, pour lancer une malédiction contre le roi, le pape, et le tourmenteur du roi. Au début, le roi n'en pense rien, mais quand le pape meurt, le roi commence a craindre que sa mort rapproche.

Entretemps, deux des trois belles-filles du roi trompent leurs maris, avec l'aide de la troisième belle-fille. Quand leur déception est révélé à Isabelle, fille de Philippe et reine d'Angleterre par Robert, son cousin ambitieux, les deux complotent pour que la scandale soit connu par Philippe et ses fils. Cette intrigue, connu par l'histoire par le nom de l'affaire de la tour Nesle, fait la plus grande partie de l'histoire.

Mais l'histoire n'est pas aussi simple que tout cela. Maurice Druon nous fait connaître un grand nombre de personnages liés à l'intrigue en divers manières. Il y a les membres du conseil du roi, comme Enguerrand de Marigny, un personnage d'origine assez modeste qui a maintenant l'oreille du roi. Il y a les Lombards, comme le banquier siennois Spinello Tolomei et son neveu Guccio. Guccio a été un de mes personnages préférés, un adolescent d'à peu près 18 ans qui, comme la plupart des adolescents, ne peut pas s'arrêter de s'imaginer comme tellement plus important qu'il est. Ses aventures ont ajoutés de l'humour à un récit souvent assez sombre.

Même les personnages secondaires, les extras du film, semblaient être des vrais personnes, avec des motivations, forces et faiblesses uniques. À cause de ça, j'avais toujours l'impression que Maurice Druon capturait l'époque et les événements comme ils ont passés -- pas facile à faire en mois de 300 pages!

J'ai aussi apprécié l'aspect presque philosophe du livre, particulièrement envers la fin. Après la scandale et en voyant mourir les autres maudits, le roi Philippe commence a se demander s'il a bien fait comme roi. Il songe auprès de l'histoire, et comment le peuple se souviendra de lui. A-t'il été un bon roi? Qu'est-ce que c'est, un boi roi? Oui, la France est puissant et uni comme jamais, mais les Templiers et les Juifs sont morts ou exilés, pour aucune raison plus justifié que pour leur argent. Le peuple paie des grands impôts, et le blé est plus cher que jamais. (Plus ça change, plus ça reste le même, il semble.) Et, avec la scandale avec ses belles-filles, la succession est incertaine. Est-ce que tout le mal valait la peine?

Ce sont des questions importantes, mais Philippe n'a pas les réponses. C'est à nous, les lecteurs d'essayer de les trouver. Ou de lire le prochain livre pour savoir ce que si passe. J'en ai beaucoup envie de savoir moi-même.