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karelle's review
2.0
Après "Little Women", qui m'a fait vivre un pas pire book hangover (comme l'an passé), je me disais que puisque de toute façon la lecture qui suivrait serait un peu ruinée par la force des choses et la comparaison avec le livre de Louisa May Alcott, que j'allais choisir un livre pour lequel je n'avais pas beaucoup d'attentes (et honnêtement pour lequel je me disais que tant qu'à "ruiner" un livre de cette façon, je choisirais un auteur français contemporain).
Finalement, pendant le trois quarts du livre c'était vraiment très bien et j'ai été agréablement surprise. Ce n'était pas magistralement bien écrit, mais le jeu entre les époques était intrigant. L'époque de 1911 était un "country house mystery" classique, un locked room dans la neige, et l'époque de 1991 tournait autour d'un dramaturge qui était obsédé par le fait de retrouver un vieux film hollywoodien de détectives dont il avait seulement vu la bande-annonce sur la télévision de son meilleur ami 25 ans auparavant. Ça, c'était vraiment un mystère très, très poignant (plus que le meurtre de l'autre époque), car pour avoir un de ces grands mystères dans ma vie (pour un jeu vidéo, cependant), je comprenais vraiment comment on peut être hanté.e par ce genre de souvenirs à la fois très précis et flous. Quand il a finalement pu retrouver son film, j'ai ressenti un très grand sentiment de satisfaction et de paix.
Mais la fin. Gosh. Comment jeter ton assez bon roman din vidanges en 25 pages. [SPOILERS pour la suite]
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Derrière le livre, ça disait que Halter faisait des "liens logiques" entre le époques et les thèmes qui traversaient celles-ci. Les thèmes étaient cool, par ailleurs: une couleur indéfinissable, "The King in Yellow", un film hollywoodien de 1945 dont les scènes sont reprises d'un meurtre réel datant de 1901 - j'attendais vraiment comment Halter allait se déprendre de tout ça pour "faire des liens logiques". Puis finalement, il le fait juste pas: il fait intervenir la réincarnation dans toute l'affaire, avec les pièces d'un coquillage pis des noms en anagrammes, pis en lisant ça, j'ai été vraiment consternée: tu ne fais pas intervenir la magie, le fantastique, l'ésotérisme ou d'autres machins du même genre dans tes solutions de locked room mysteries. Juste non. Si t'es pas capable de te déprendre de ton problème, entreprends-le juste pas. Eille la réincarnation - c'était tellement cheap comme solution, ça n'a pas d'estie de bon sens. J'étais vraiment pissed, et un livre qui aurait normalement dû avoir un beau 3 étoiles et demi est directement tombé à 2 étoiles, en me laissant un souvenir amer. (La solution du locked-room dans la neige était correcte, elle, cependant.)
Finalement, pendant le trois quarts du livre c'était vraiment très bien et j'ai été agréablement surprise. Ce n'était pas magistralement bien écrit, mais le jeu entre les époques était intrigant. L'époque de 1911 était un "country house mystery" classique, un locked room dans la neige, et l'époque de 1991 tournait autour d'un dramaturge qui était obsédé par le fait de retrouver un vieux film hollywoodien de détectives dont il avait seulement vu la bande-annonce sur la télévision de son meilleur ami 25 ans auparavant. Ça, c'était vraiment un mystère très, très poignant (plus que le meurtre de l'autre époque), car pour avoir un de ces grands mystères dans ma vie (pour un jeu vidéo, cependant), je comprenais vraiment comment on peut être hanté.e par ce genre de souvenirs à la fois très précis et flous. Quand il a finalement pu retrouver son film, j'ai ressenti un très grand sentiment de satisfaction et de paix.
Mais la fin. Gosh. Comment jeter ton assez bon roman din vidanges en 25 pages. [SPOILERS pour la suite]
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Derrière le livre, ça disait que Halter faisait des "liens logiques" entre le époques et les thèmes qui traversaient celles-ci. Les thèmes étaient cool, par ailleurs: une couleur indéfinissable, "The King in Yellow", un film hollywoodien de 1945 dont les scènes sont reprises d'un meurtre réel datant de 1901 - j'attendais vraiment comment Halter allait se déprendre de tout ça pour "faire des liens logiques". Puis finalement, il le fait juste pas: il fait intervenir la réincarnation dans toute l'affaire, avec les pièces d'un coquillage pis des noms en anagrammes, pis en lisant ça, j'ai été vraiment consternée: tu ne fais pas intervenir la magie, le fantastique, l'ésotérisme ou d'autres machins du même genre dans tes solutions de locked room mysteries. Juste non. Si t'es pas capable de te déprendre de ton problème, entreprends-le juste pas. Eille la réincarnation - c'était tellement cheap comme solution, ça n'a pas d'estie de bon sens. J'étais vraiment pissed, et un livre qui aurait normalement dû avoir un beau 3 étoiles et demi est directement tombé à 2 étoiles, en me laissant un souvenir amer. (La solution du locked-room dans la neige était correcte, elle, cependant.)
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