Reviews

Against Love: A Polemic by Laura Kipnis

harvio's review against another edition

Go to review page

5.0

- WOW!
- brilliant, intelligent, masterful analysis of love, relationships, and fidelity
- social criticism at its very best
- ask yourself if you are courageous enough to place your domestic life/marital commitments under a microscope
- admittedly, this is actually a treatise against modern love - but conveyed with style, compassion, and great wit
- "Falling in love is the nearest most of us come to glimpsing utopia in our lifetimes (with sex and drugs as fallbacks)," she writes

eehancock's review against another edition

Go to review page

2.0

I'm not really sure why I checked this out--I must have read an interesting review of it somewhere--but it was just a little too negative for me (as polemics tend to be).

katyoctober's review against another edition

Go to review page

5.0

I loved this book. I wish I'd read it more recently so that I could give an in-depth review, but at the same time, some books are flawlessy conceived and executed that no critic can add anything!

I'll read this again and I'll recommend it. It's a great antidote to a coupled-up world which centres heteronormative relationships and procreation at the heart of policy decisions, media and the arts, and in my eyesight as I walk down the street on Saturday morning (only kidding).

Everyone loves a love story (Where the Crawdads Sing - heartrendingly beautiful!), but sometimes you need someone really clever to articulate and write down all of your suspicions about the logical flaws, the conflicts of interest, the tenuous skeleton of romantic love upholding all that is good and right in society.

So once you've finished playing Adele's back catalogue a few times, and you've passed through the stage of sobbing and pining, this book will support you in drying your eyes and harnessing your strength again, and your independence of mind.

It's searingly smart and fearless in debunking our laziest, shallowest, most rom-com assumptions about how romantic love serves and shapes our lives. I adored reading this book for the strength of its arguments and for how refreshing it is to take a different angle on how we imagine our lives should look. I'm very keen to read everything Laura Kipnis has ever written, now; I love the way she thinks and writes.

Similar but not identical books: "Essays on Love" by Alain de Boton for a philosophical look at love and its pains (more readable than dead philosophers), and for non-fiction I'd really recommend "All the Single Ladies" by Rebecca Traister (really quanitifies the effect of a couple-centric culture), and for a practical guide, the wonderful "The Unexpected Joy of Being Single" by Catherine Gray. Taken together, you may find that this set of books is a radical and overdue curriculum to study for your self development. :)

noadifferentchad's review against another edition

Go to review page

3.0

Worth pointing out that she made me laugh out loud - like genuine spit-my-drink-out, guffaw fits - at least a dozen times. The chapter “Domestic Gulags” is a riot of very uncomfortable insights. Caustic.

lexmcgnns's review against another edition

Go to review page

4.0

What an interesting read! It’s definitely opened me up to a whole new bunch of questions on society’s role when it comes to love, and the antiquated model of monogamy and marriage!

arielhudgins's review against another edition

Go to review page

challenging dark slow-paced

2.0

theprinceofdenmark's review

Go to review page

2.0

A little disappointing that this book was less "against love" and more "against monogamy." What about examining the concept of socially compulsory love in itself, rather than its enforcement through heteronormative coupling? Missed opportunity.

That said some parts were very funny and thought-provoking in the way a polemic should be. I just think this could have been a lot more critical.

_johnson's review

Go to review page

challenging dark emotional informative reflective slow-paced

4.0

elisala's review against another edition

Go to review page

3.0

Alors soyons claire: quoiqu'en dise le titre, ce livre n’est pas tant un pamphlet anti-amour, qu'un pamphlet anti-mariage, ou plutôt anti-couple planplan, sordide, castrateur, qui se prend au sérieux, qui restreint les libertés, et qui n’est pas drôle ; contre le mariage institutionnalisé comme outil de contrôle social.

des citoyens qui passeraient leur temps à baisouiller au lieu de faire les soldes auraient tôt fait de ramener la turbine économique au point mort.


ou encore:

Dès qu’on traite le temps à la légère [comme pourraient le faire des amoureux fous-fous], on dénature le substrat même de l’ordre social


Le mariage serait donc un moyen de maîtrise de la sexualité, valorisé et vanté à tire-larigot par tous les médias. Et qui maîtrise la sexualité maîtrise l’être humain.
Je résume, hein.
Comme aurait dit Wilhelm Reich: "réprimer la curiosité sexuelle mène à une atrophie intellectuelle générale, et donc à la perte de toute capacité de rébellion". Ou comme l’aurait dit Max Weber: "le capitalisme n’aurait jamais décollé sans le travail préparatoire de l’ascétisme religieux" (c’est-à-dire le calvinisme).

N’oubliez pas que l’extrait d’état civil n’est jamais qu’une de ces nouvelles formes de gestion des populations introduites par l’état moderne, comme le recensement et l'instruction obligatoire.


Le mariage existait bien avant sans passer par l’état!

en quoi l’Etat est-il habilité à décréter, délivrer et authentifier le mariage?


Et c’est un contrat à vie dont il est difficile de se défaire (c’était même limite impossible avant - il n’y a pas si longtemps). Au XIXème le mariage était déjà critiqué, avec des alternatives sérieuses envisagées - tel que l’amour libre, la vie en communauté. On en est loin aujourd’hui.

si l’adultère est l’une des manières de s’insurger contre les limitations du couple, l’autre est, ne l’oublions pas, le meurtre.


Cf. à ce sujet les nombreux crimes conjugaux ET les nombreux romans ou films mettant en scène de tels crimes…

Y a aussi plein d’autres idées, comme le mariage sur lequel on doit “travailler” (quel choix intéressant de vocabulaire…), le couple qui est souvent vu comme une solution pour guérir ses angoisses et névroses (spoiler alert: ça marche pas comme ça), le couple qui doit rester couple à tout jamais “pour le bien des enfants”.

inutile de préciser que “pour le bien des enfants” est une préoccupation assez sélective, qui s’exerce plus souvent dans des domaines lourds de culpabilité comme le divorce que dans des choix d’ordre national comme le budget consacré à leur éducation ou à leur santé et bien-être.


(et bim!)

Ou encore l’idée que le mariage tel que vu aujourd’hui (c’est-à-dire violemment monogame) est une institution sociale ne tenant pas compte de l’inconstance des désirs et des sentiments de l’homme.
Sans parler du monde du travail actuel, ennuyeux à souhait, et qui appelle à la consommation pour compenser cet ennui… également en matière de sexe… et puis quoi de plus pétillant et d’intéressant pour se changer les idées que d’apporter des soupçons ou du drame dans le couple? (enfin, il se passe quelque chose...)

Ou encore un parallèle un peu audacieux entre le mariage et notre relation avec nos dirigeants - les américains se seraient sentis trahis par Bill Clinton quand il est allé batifoler ailleurs, car cela renvoie aux citoyens leurs propres dilemmes, leurs propres insatisfactions. - soit.

Intéressant à noter: il y a plus de divorces dans la bible belt qu’à New York! Trop d’attentes par rapport au mariage peut-être? (c’est un chiffre à prendre avec des pincettes, car je n’ai pas (ou pas noté) en parallèle le nombre de mariages ni le nombre de personnes concernées).

C’est donc un livre globalement pas inintéressant, avec pas mal d’infos, mais au plan pas clair, avec des idées qui se répètent - on sent les obsessions pour certains sujets - pourquoi pas ma foi, mais je m’y perds même en relisant mes notes prises pendant la lecture - c’est pas bon signe, ça.

Rien à voir: j’ai appris grâce à ce livre l’existence de l’hypothèse de Sapir-Whorf (article de wikipedia pour les plus curieux): les catégories de pensées les plus fondamentales, comme l’espace et le temps, diffèrent d’une langue à l’autre. Chaque langue dessine en conséquence un ordre propre de réalité. Ça reste une hypothèse, mais j’aime bien l’idée.

leilaniann's review against another edition

Go to review page

2.0

The title is misleading, it should be called Against Marriage, or even Against Monogamy. It's just a diatribe against cheating and possessiveness.