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louloup_reads's review against another edition
dark
mysterious
tense
medium-paced
- Plot- or character-driven? Plot
- Strong character development? No
- Loveable characters? No
- Diverse cast of characters? No
- Flaws of characters a main focus? It's complicated
3.75
heliogabalous_vrz's review against another edition
2.0
A beautifully written, but profoundly evil book. I am not someone who generally wants my literature moral or anything similar, I love Lautreamont, I love Huysmans, I love Baudelaire, but something about this seemed to evil to finish reading.
Maybe I misunderstood the first story, but a women being tempting, does not make her sudden accidental murder her fault. Which is what this stories inclusion within the collection seems to imply, just couldn't stomach it.
Maybe I misunderstood the first story, but a women being tempting, does not make her sudden accidental murder her fault. Which is what this stories inclusion within the collection seems to imply, just couldn't stomach it.
cilly_karma's review
dark
slow-paced
2.75
Ce livre se veut sulfureux et scandaleux mais est tout au plus pédant et très conservateur sous le vernis. J’ai apprécié l’écriture de la nouvelle le dessous des cartes et le récit de la dernière « la vengeance d’une femme » cependant
galatee's review
4.0
amoureuse de Mesnilgrand et de la duchesse de Sierra-Leonne autodiag
si certaines nouvelles sont relativement oubliables, la première, Le Rideau cramoisi, marque par l'image envoûtante de ce rideau qui dissimule un crime empli de passion ; et les deux dernières, À un dîner d'athées et La Vengeance d'une femme, sont de véritables chefs-d'œuvre du romantisme noir à la Byron, dont le nom est omniprésent dans le recueil. la figure de la Diabolique, telle qu'elle est esquissée par d'Aurevilly, est envoûtante en ce qu'elle incarne un Absolu par lequel toute âme romanesque ne peut qu'être fascinée et auquel elle veut irrémédiablement atteindre. la dernière nouvelle, surtout, est d'une puissance formidable et menaçante : c'est la Diabolique qui se raconte dans sa vengeance funèbre et dans le caractère absolu et carnal (plus que charnel) de son amour.
« Tressignies n'avait pas pensé à cette profondeur dans la vengeance, qui dépassait tout ce que l'histoire lui avait appris. Ni l'Italie du XVIe siècle, ni la Corse de tous les âges, ces pays renommés pour l'implacabilité de leurs ressentiments, n'offraient à sa mémoire un exemple de combinaison plus réfléchie et plus terrible que celle de cette femme, qui se vengeait à même elle, à même son corps comme à même son âme ! Il était effrayé de ce sublime horrible, car l'intensité dans les sentiments, poussée à ce point, est sublime. Seulement, c'est le sublime de l'enfer. »
ravie, aussi, de trouver chez d'Aurevilly cette dualité féminine centrale chez Léon Bloy, cette pureté oxymorique de la femme qui ne peut être trouvée que dans le pur ou l'impur les plus absolus, que dans le très-Haut ou dans le plus bas que terre (que ce soit misogyne je n'en ai rien à faire, parce que c'est trop beau de sublime et d'absolu pour être autre chose qu'une Image purement littéraire). et puis la perfection poétique de cette prose...
si certaines nouvelles sont relativement oubliables, la première, Le Rideau cramoisi, marque par l'image envoûtante de ce rideau qui dissimule un crime empli de passion ; et les deux dernières, À un dîner d'athées et La Vengeance d'une femme, sont de véritables chefs-d'œuvre du romantisme noir à la Byron, dont le nom est omniprésent dans le recueil. la figure de la Diabolique, telle qu'elle est esquissée par d'Aurevilly, est envoûtante en ce qu'elle incarne un Absolu par lequel toute âme romanesque ne peut qu'être fascinée et auquel elle veut irrémédiablement atteindre. la dernière nouvelle, surtout, est d'une puissance formidable et menaçante : c'est la Diabolique qui se raconte dans sa vengeance funèbre et dans le caractère absolu et carnal (plus que charnel) de son amour.
« Tressignies n'avait pas pensé à cette profondeur dans la vengeance, qui dépassait tout ce que l'histoire lui avait appris. Ni l'Italie du XVIe siècle, ni la Corse de tous les âges, ces pays renommés pour l'implacabilité de leurs ressentiments, n'offraient à sa mémoire un exemple de combinaison plus réfléchie et plus terrible que celle de cette femme, qui se vengeait à même elle, à même son corps comme à même son âme ! Il était effrayé de ce sublime horrible, car l'intensité dans les sentiments, poussée à ce point, est sublime. Seulement, c'est le sublime de l'enfer. »
ravie, aussi, de trouver chez d'Aurevilly cette dualité féminine centrale chez Léon Bloy, cette pureté oxymorique de la femme qui ne peut être trouvée que dans le pur ou l'impur les plus absolus, que dans le très-Haut ou dans le plus bas que terre (que ce soit misogyne je n'en ai rien à faire, parce que c'est trop beau de sublime et d'absolu pour être autre chose qu'une Image purement littéraire). et puis la perfection poétique de cette prose...
franderochefort's review against another edition
4.0
Les Diaboliques is a superb collection featuring 6 short stories/novelettes, written by Jules Barbey d'Aurevilly over the space of 25 years or so and united by similar themes - revenge, amour fou, depravity and above all women with moral compasses far outside the norm. The florid, decadent style of writing feels well-fitted to the stories here: such excellent works as the mysterious and almost Gothic "Le Rideau cramoisi" about a macabre first love, the delightfully amoral "Le Bonheur dans le crim", and of course the acrid and venomous "La vengeance d'une femme" which might be the best of the set and was memorably adapted to film by Rita Azevedo Gomes a decade ago. The only story here which feels somewhat lesser than the others might be "Le Plus Bel Amour de Don Juan" which spends long enough building up to a conclusion which ultimately renders it something of a shaggy dog story by comparison, but that might be the only (slight) drop in consistency. d'Aurevilly's deep monarchist and Catholic convictions (and this worldview definitely pervades his work more openly than, say, Baudelaire's similar perspective) make an interesting contrast and often contradiction for the dandy aesthetic of the works here as well as the shocking violent and sexual denouements of several of the stories contained therein. Another masterpiece of French literature.
______
Not an easy reading experience as such but my engagement with it made the language much easier to work with, and I had a big breakthrough moment during reading which motivated me even further. Glad I'm now dedicating 90 minutes-2 hours or so before sleeping to reading rather than doing drips and drabs when I get the chance as getting lost in these stories was great both for my own enjoyment of them and for getting myself into an immersive flow state. Shocked at how quickly I read this too as taken altogether this is my longest yet, and it took me less than a fortnight - I've come a long way from (enjoyably) struggling through Le Grand Meaulnes for a month.
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Not an easy reading experience as such but my engagement with it made the language much easier to work with, and I had a big breakthrough moment during reading which motivated me even further. Glad I'm now dedicating 90 minutes-2 hours or so before sleeping to reading rather than doing drips and drabs when I get the chance as getting lost in these stories was great both for my own enjoyment of them and for getting myself into an immersive flow state. Shocked at how quickly I read this too as taken altogether this is my longest yet, and it took me less than a fortnight - I've come a long way from (enjoyably) struggling through Le Grand Meaulnes for a month.
msgtdameron's review against another edition
dark
medium-paced
- Plot- or character-driven? N/A
- Strong character development? N/A
- Loveable characters? N/A
- Diverse cast of characters? Yes
- Flaws of characters a main focus? N/A
3.0
I was hoping for a work more like La-Bas, with a name like Les Diaboliques why should I not expect six tales that are at least as libertine as La-Bas. But I was disappointed. Each tale is a stand alone and that's fine. But only two of the tales lead to an ending that is truly libertine, but just at the last moment Aurevilly pulls back and leaves a very simple explanation for what has happened. So instead of an ending with a truly diabolical ending we get ho hum. For instance in the second tale "The Greatest Love of Don Juan" we hear of a pregnant 12 year old and she says Don Juan is the father. He is the father because this extremely naive 12 year old sat in the chair he had just vacated. So by 12 year old logic and, lack of sex education by her very libertine mother, the child thinks she is pregnant. She isn't. But one is waiting for this story of Don Juan, the libertine seducer, raping the 12 year old. But we get ho hum. The last story "A Women's Revenge" is close to a diabolical libertine ending and to some extent it is ,but it also needs work to really shock . None of these stories shock. A little less than average.
ygheather's review against another edition
challenging
dark
mysterious
slow-paced
- Plot- or character-driven? Plot
3.0
chloewiart's review against another edition
challenging
dark
mysterious
tense
slow-paced
- Plot- or character-driven? N/A
4.0
Ce livre qui m'a été conseillé par un professeur à l'université m'a beaucoup surprise. Je dois dire que chaque nouvelle met un temps fou à se mettre en place (même si j'ai moins eu ce sentiment pour la dernière) mais une fois qu'on rentre dans le vif du sujet, chacune nous révèle une histoire riche et très sensuelle qui tourne souvent au gore et au macabre. Ce livre est pour moi comme une gemme dont il faudrait être assez persévérant pour découvrir le cœur.